Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

J’ai presque fait un accident aujourd’hui. J’étais sur un Gozem et je revenais de ma pause.

La scène a pris à peine 1 seconde. Une très, très longue seconde. En ce laps de temps, j’ai pensé à plein de trucs. Vraiment beaucoup de trucs. J’ai imaginé plusieurs scénarios de ce qui se passait.

Je pensais à ma mère, et à mes petites sœurs. J’ai été triste, et j’ai eu de l’espoir.

Notre cerveau va si vite. Encore plus dans les moments critiques. Les études qui révèlent qu’on n’en utilise qu’une infime partie des capacités ont bien raison.

Pas la même vie

Je repasse depuis quelques jours le titre « Pas la même vie » de Médine, Kery James et Youssoupha. J’écoute ces rapeurs depuis plusieurs années maintenant, et j’aime bien leur musique à tous les trois.

Et oui, c’est clair que chacun d’entre nous a des expériences, des vécus, des situations différentes. Et nous devons apprendre à accepter les autres, leurs actions, en nous rappelant qu’on n’a pas la même vie.

Apprendre à sourire

Je me suis pris en photo hier matin. Puis j’ai gardé les photos que j’ai prises. C’est tellement rare que je fasse ça, que je suis moi même surpris de les avoir gardées.

Bref, ce n’est pas le sujet de cette note.

Le sujet, c’est plutôt que j’ai posté plus tard dans la journée la photo dans mes stories WhatsApp. Et là, plusieurs, mais vraiment plusieurs personnes m’ont demandées de sourire un peu plus.

Et là, je me suis rendu compte que je ne sais absolument, alors là absolument pas sourire. Ou plutôt, je ne sais absolument pas sourire quand je suis en face d’une caméra.

Ce que je veux dire, c’est qu’en face d’une caméra, ou même dans la vie quotidienne, je ne suis pas capable de produire un sourire sur demande. En fait, j’aurais pu intituler cette note Apprendre à sourire sur demande.

Les rares* photos de moi où je suis en train de sourire ou de rire ont été prises à mon insu.

Voilà celle que j’ai prise hier.

Apprendre à sourire

Et ici, au TEDx Ganhito en Novembre 2018.

Et celle là, pendant que j’enregistrais une vidéo pour un MOOC sur la science ouverte (l’image est extraite de la vidéo). Mon cher Tyck est l’excellent photographe qui m’a filmé ce jour là.

Ici, c’est au resto en début quand mon date m’a demandé (forcé ?) de sourire.

Vous voyez ?.


• Je déteste qu’on me prenne en photo. Vraiment. Quand la caméra est devant moi, j’ai comme le corps qui me gratte. Je ressens clairement un gêne. Et quand il y a d’autres personnes avec moi, je me mets systématiquement derrière.

Le peu de lignes qu’on a envie d’écrire

Le peu de lignes qu’on a envie d’écrire quand on est heureux devient un roman fleuve dès que le malheur vous frappe.

Il faut bien que la passion aille quelque part, et elle ne peut plus aller que là.

Votre souffrance doit servir à quelque chose.


J’ai retrouvé ces passages dans des notes personnelles que j’ai écrites il y a trois ans environ.

Je ne me rappelle plus très bien où je les ai entendues.

Je me rappelle exactement comment je me sentais quand j’écrivais ça.

Mal. Très. Et pour rien au monde, je ne veux revivre ça.

Et puis mince

Et puis mince

Mon ordinateur personnel fait des siennes depuis ce matin. J’ai bossé là dessus normalement une grande partie de la nuit dernière.

Et ce matin, je le démarre, mais rien. J’espère qu’il reviendra à de meilleurs sentiments le plus vite possible.

Oui je stagne

Je me posais des questions il y a quelques semaines sur moi, mon avenir, et principalement sur le fait que je stagnais. Quand j’écrivais cette note il y a quelques semaines, je crois que je connaissais déjà la réponse à ma question.

Oui, je stagne. C’est clair. Je stagne depuis un bon bout de temps. J’essayais de me convaincre du contraire, ou d’éviter d’y penser.

Oui je stagne

Et quand les doutes m’assaillaient beaucoup trop, j’envisageais la fuite comme échappatoire. J’envisageais sérieusement de partir. De partir loin d’ici, de cette ville, de ce pays où je ne me sentais plus vivre.

Aujourd’hui, je me demande, fuir, est ce la bonne solution ? Jusqu’à quand fuirai-je ? À ma nouvelle destination, que ferai-je si je me sens stagner à nouveau ? Fuir ? Encore ? Éternellement ?

Stagnation is easy, change is hard

Seth Godin

Je crois que je dois plutôt me poser les bonnes questions. Celles que j’ai toujours essayé d’éviter.

Qu’est ce qui a changé ? Quand est ce que le déclic s’est t’il produit ? N’y a t’il pas une autre solution ?

Merci beaucoup à toi cher ami pour avoir permis cette remise en cause.

Retour de la civilisation

Retour de la civilisation, et non retour à la civilisation.

Je suis rentré de mes congés à Parakou aujourd’hui. J’ai l’impression d’être revenu d’une civilisation très évoluée dans un monde primitif. Très primitif, sauvage et froid (sens figuré).

Ça paraît très paradoxal non ? Cotonou pourrait être perçue comme plus « avancée » comparée à Parakou, et aux autres villes du Nord Bénin.

Je pense moi que ce n’est qu’en apparence. Ou du moins, que c’est ce qu’on essaie de se faire croire ; pour expliquer le fait que nous continuions de vivre dans cette ville.

Une ville où absolument tout le monde est pressé. Pressé de faire tout. Pressé de se réveiller. Pressé de quitter la maison au petit matin. Pressé de rentré dans cette même maison le soir. La vie à Cotonou est comme une course frénétique qui ne prend jamais fin, et qui ne laisse pas à ses coureurs le temps de souffler.

Given how essential it is to every aspect of our life, we spend very little time talking about or celebrating the civilized society we live in.

Seth Godin – Civilization

C’est un peu assimilable à cette époque lointaine dans le passé de l’humain où il fallait courir pour chasser, courir pour fuir les prédateurs, courir pour fuir les intempéries, courir pour tout.

Dans le bus qui me ramenait aujourd’hui, je me suis fait la réflexion que c’est pratiquement impossible que quelqu’un dise à Parakou : Je suis en retard à cause des embouteillages.

Demain je retourne au travail. Je suis content à l’idée. Parce que j’ai passé une semaine exceptionnelle qui m’a tout simplement rechargée.

Sur ce, ??.

C’est quoi le plan ?

Alors je trouve que le passage 2019-2020 a été le plus cool que j’ai fait de ma vie. Pas cool en termes de festif, mais plutôt en termes de mood, de mindset.

J’ai passé une superbe soirée, à jouer, à lire.

C’était génial.

La réponse au titre de l’article ? Le plan ? No idea ?.

2019, le bilan de l’année

Cet article n’est pas prémédité. Je n’ai jamais planifié de l’écrire. Il peut donc prendre fin plus rapidement ou brusquement qu’on ne l’espère d’un bilan d’une année entière.

L’année des inattendus

Je pense que s’il y a un mot que je peux mettre sur l’année 2019, c’est inattendu. En effet, je ne pouvais absolument pas prédire que je serai là où je suis actuellement en début d’année. Je pouvais encore moins prévoir ce que je fais actuellement.

Disons que dans mes espérances (passives), je me voyais dans un tout autre domaine, en train de faire ou d’apprendre des choses complètement différentes.

Je suis particulièrement fier de ce que j’ai accompli durant cette année. Et encore plus reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont donné ma chance et ont cru en moi à diverses étapes de mon parcours.

WordPress, encore plus de WordPress

Cet inattendu dans mon parcours de 2019, c’est principalement WordPress. Bien qu’il occupait déjà une place, et une grande dans mes activités, il en a encore pris beaucoup plus. J’ai vraiment appris beaucoup de cet outil durant l’année, ainsi que rencontré de nombreuses personnes grâce à lui.

J’ai exploré de nouveaux horizons, occupé des positions avec de très hautes responsabilités en contribuant à ce CMS qui propulse pas moins de 35% des 1 millions de site les plus populaires dans le monde.

WordPress, encore plus de WordPress

Non, ce n’est pas une répétition. Pour l’année qui viendra, je vais travailler encore plus avec WordPress. Alors que jusque là, je ne me suis focalisé que sur l’aspect développement du CMS, j’explorerai de nouvelles sphères, dans des rôles plutôt variés.

J’espère en apprendre beaucoup plus.

Beaucoup plus d’ « humain »

Alors que j’ai énormément travaillé sur le plan professionnel en 2019, le côté humain et relations humaines était plutôt catastrophique. Ouais, carrément. Je compte corriger cela dès demain, donc l’année prochaine. La nature même et les conditions de ma vie professionnelle vont d’ailleurs beaucoup favoriser cela.

J’espère pouvoir en parler beaucoup plus dans les prochaines semaines.

Me, Myself and I

En me concentrant beaucoup plus sur le travail l’année dernière, j’ai totalement fait fi de MOI. J’ai dû faire des privations, consentir à des concessions et à moult sacrifices au détriment de mon bien-être personnel.

Cela aussi je compte bien le corriger dès les prochains jours (en fait, j’ai déjà commencé).

Voilà c’est tout pour aujourd’hui. Comme prévu ça s’arrête brusquement. Je suis particulièrement content d’avoir commencé les #DailyNotes il y a quelque mois; cela me permet d’écrire cet article sans en faire trop. Une note comme celle de tous les jours.

Bye Justin. On se revoit l’année prochaine, demain.

Maman je crois que je vais craquer

Hi mum. Tu te rappelles il y a quelques jours, je te promettais de passer te voir, en début de cette semaine. Ça aurait dû se faire aujourd’hui soir.

Finalement non, ça fera plutôt en fin de la semaine. Ce n’est pas de mon ressort. Tu sais que je prendrai le premier bus pour Parakou si cela ne tenait qu’à moi.

Peut être que c’est ce que je ferai finalement.

Bye.