La malédiction de la connaissance

La malédiction de la connaissance.

Dans une note précédente, je mentionnais la « bulle » dans laquelle on peut se retrouver au fur et à mesure qu’on se spécialise dans une discipline. Une telle situation peut amener à supposer un niveau de connaissances / d’informations de nos interlocuteurs qui est biaisé.

Je suis tombé hier sur une expression qui illustre très bien cet état de choses: La malédiction de la connaissance. J’ai trouvé cette expression dans ce guide sur comment écrire de la documentation par l’équipe de Vue.js.

D’après Wikipédia:

La malédiction de la connaissance (en anglais curse of knowledge) est un biais cognitif qui survient lorsqu’une personne, communiquant avec d’autres personnes, suppose inconsciemment que les autres ont les mêmes connaissances pour comprendre.

Par exemple, dans une salle de classe, les enseignants peuvent avoir de la difficulté pour enseigner à des novices car ils ne peuvent pas se mettre à la place de l’étudiant. Un brillant professeur ne se souvient plus des difficultés qu’un jeune étudiant rencontre lors de l’apprentissage d’une nouvelle matière.

Wikipédia – Malédiction de la connaissance.

Après des discussions récentes avec des personnes qui ne sont pas de mon domaine, je me suis rendu compte que j’étais en plein dans ce biais là. Et pas qu’un peu.

C’est donc de mon devoir (et de celui de toute personne) de se détacher de cette « malédiction ». La méthode la plus aisée que j’ai trouvée pour faire cela, c’est demander. Demander. Ne pas supposer, mais demander.

Second réflexe: planifier des sauvegardes automatiques

Second réflexe: planifier des sauvegardes automatiques

On savait déjà que le premier réflexe, c’est de planifier les sauvegardes automatiques.

Et bien, c’est pareil pour le second réflexe: planifier les sauvegardes automatiques ?. Mon vendredi soir a été à quelques millimètres d’être ruiné, et je suis reconnaissant à moi même d’avoir mis en place un système de sauvegardes sur les plateformes de l’ADSC.

Enfin, j’ai quand même eu quelques minutes de paniques, mais mes sauvegardes étaient là pour me dire:

I got your back

Le faire pour objectif plus grand

Le faire pour objectif plus grand

On peut être certes très ambitieux, mais ce n’est pas toujours une condition suffisante pour aimer ce que l’on fait.

Je pense que quand on fait une chose avec un objectif beaucoup plus grand, on a tendance à s’y donner à fond.

Toutefois, « un objectif plus grand », ça varie beaucoup selon la personne concernée.

Mange la peur, c’est du maïs

Mange la peur, c’est du maïs

Irawo Taka

Je me suis inscrit il y a quelques semaines pour le Irawo Taka. J’étais déjà tout excité à l’idée de commencer le programme; est je le suis encore plus maintenant.

J’ai toujours eu des craintes, des doutes et des appréhensions qui contribuaient de fait que j’ai peur de faire certaines choses. Maintenant, je sais que c’est tout à fait légitime d’avoir peur. C’est une émotion tout à fait naturelle.

L’exploit réside dans le fait d’arriver à les surmonter, et à les transformer en forces. Évidemment, ce n’est pas quelque chose qui va arriver du jour au lendemain; juste en claquant des doigts.

Mais le seul fait de prendre conscience qu’on a peur, et que c’est normal est déjà une étape importante.

Comme on dit chez nous les Takas (oui, chez nous les Takas ?):

Mange la peur, c’est du maïs

Irawo Taka

J’en profite pour partager un titre que des camarades Takas m’ont fait découvrir, et que j’affectionne maintenant beaucoup.

Travail et communication asynchrone

La communication asynchrone est une communication en différé. Comme avec les systèmes de messagerie d’entreprise genre Outlook. C’est une méthode de communication très utilisée dans les environnements de travail en remote.

Tout le long de cette semaine, j’ai travaillé avec la direction artistique de Sèmè City sur un nouveau site web de l’agence. Durant toute cette période, j’ai supposé que les autres membres de l’équipe n’avaient pas besoin que je leur fasse parvenir « formellement » un certain nombre d’informations.

En rentrant en week-end ce soir, j’ai envoyé un mail à ces personnes récapitulant notre avancée, ainsi que les points bloquants. Les réactions ont été plutôt positives à ce message; et j’ai compris que j’aurais dû faire cela plus tôt.

On suppose parfois que donner oralement une information à une personne suffit. Mais il n’y a à priori pas un moyen de mesurer l’effectivité de la réception de cette information et sa compréhension.

La communication asynchrone marche donc bien, tant dans des environnements remote que classiques.

Pourquoi j’ai décidé de m’inscrire au programme Irawo Taka

Pourquoi j’ai décidé de m’inscrire au programme Irawo Taka

En tant que jeune développeur, j’ai toujours voulu travailler en indépendant, à mon propre compte. C’est un objectif qui est plutôt en contradiction avec qui je suis.

Je suis d’un naturel plutôt réservé, et pas très confiant en moi même. C’est donc parfois surprenant pour moi même de me rendre compte à quel point je tiens à cet objectif.

La solution la plus facile que j’ai trouvée il y a un peu plus d’un an pour l’atteindre était toute simple. Épargner suffisamment d’argent pour pouvoir me lancer; de façon sereine.

Toute l’année dernière, et une partie de la précédente, j’ai épargné suffisamment pour pouvoir tenir un train de vie normal pendant douze mois entiers; sans avoir besoin de travailler pour générer des revenus.

Et, quand le moment est venu pour moi de faire le pas, j’ai été assailli d’énormes doutes. En gros j’ai flippé.

Je me suis rendu compte de l’absurdité de mon raisonnement. J’ai passé toute une année à garantir comment je pourrais vivre sans avoir besoin de travailler. Au lieu de m’atteler à construire une relation de confiance solide avec les personnes qui seront mes clients quand je n’aurai plus un « salaire ».


J’ai passé une partie de l’année dernière à EtriLabs, où j’ai connu et pu travailler avec Ulrich Sossou. Son histoire et son parcours sont évidemment inspirants.

Mais c’est totalement différent quand on le voit travailler au quotidien. On se rend compte clairement qu’il aura toujours quelque chose d’utile à nous enseigner. Le fait que Ulrich soit l’une des personnes impliquées dans le Irawo Taka a énormément motivé ma participation.

J’ai confiance en les organisateurs du Irawo Taka, en leurs expériences. Et, ma foi, après avoir lu tous les retours positifs des premiers participants, n’importe qui devrait être convaincu.

Honnêtement, j’en attends beaucoup de ce programme. Et encore plus de moi même tout au long de son déroulement et à sa fin.

À l’heure où j’écris ceci, il reste moins de 12 heures pour s’inscrire au Irawo Taka. Pourquoi attendre ?

Découvrez le programme par vous même ici bit.ly/irawotaka.

The tools they need

The tools they need

One of the most important things when working with creative people is making sure they have the tools needed to work.

This can be good and suitable hardware, essential software, or availability of documentation. It is so important, and it can have a real influence on the quality of the work that is rendered.

Beyond the fact that it facilitates quality work, having the necessary tools will clearly allow people to be fulfilled. And this is crucial.

L’asymétrie d’information, autrement

En première année de statistiques appliquées, on a appris la notion de l’asymétrie d’information, autrement. C’est la situation dans laquelle les parties prenantes d’une activité ne disposent pas toutes de la même information par rapport à cette activité.

La notion est initialement pertinente en économie. Je pense toutefois qu’elle s’applique aussi dans la vie courante, les relations professionnelles, ou humaines. Des situations non strictement économiques.

En économie, l’asymétrie d’information est souvent provoquée, ou issue de négligences. Dans les autres situations citées plus haut, elle pourrait être le fait de facteurs culturels.

Ainsi, on peut penser au fait qu’un aîné n’est pas tenu de révéler tout ce qu’il sait à un jeune; même quand cela concerne cette dernière. Où qu’un supérieur hiérarchique « n’a pas de compte à rendre » à une personne sous sa responsabilité. Même quand ces « comptes » relèvent d’informations utiles qui méritent d’être partagées.

WordPress, encore plus de WordPress

Aujourd’hui, je parle de WordPress, encore plus de WordPress.

Le 31 décembre, j’écrivais 2019, le bilan de l’année. En gros, j’y raconte de façon décousue et très incomplète mon année, ainsi que certaines choses que je prévois faire en 2020 (ce n’est pas les New year resolutions là hein).

Et cette année devrait normalement s’accentuer encore plus autour de mon CMS favori, WordPress.

Contribuer, contribuer encore plus

Ça aussi je l’avais déjà dit. Contribuer à WordPress, c’est un moyen pour moi de donner en retour à ce projet. Je compte continuer à contribuer au cœur du CMS (WordPress Core). Donc m’impliquer encore plus dans les tris des tickets sur le Core Trac, aider plus lors des périodes de releases, etc…

Un projet sur lequel je veux travailler est la documentation de WordPress (tant celle technique que celle des processus et des workflows). J’étais le Documentation Coordinator de la dernière version majeure, 5.3; et cette expérience m’a permis de voir qu’il y a de nombreux aspects et processus en rapport avec WordPress qui ne sont pas du tout documentés. Je compte donc m’y mettre dès que possible, avec Jonathan Desrosiers qui fait déjà un travail énorme dans ce sens.

Beaucoup plus d’accessibilité

L’accessibilité web est un concept que je n’ai personnellement pas très vite connu. Elle joue pourtant un rôle primordial dans le processus de faire du web et d’Internet en général un lieu inclusif et sain pour le plus grand nombre.

Je vais donc m’impliquer plus dans l’accessibilité de WordPress pour commencer. Il y a d’ailleurs la première réunion de 2020 de l’équipe accessibilité de WordPress qui se tient demain à 17H UTC+1, et je compte bien y prendre part.

Je compte aussi me former sur certains points, et essayer quelques certifications dont la certif Opquast.

WordPress Cotonou Meetup

On a commencé le WordPress Cotonou Meetup en milieu du dernier semestre de 2019. Avec comme plan de faire une rencontre par mois. On n’en a fait que deux. Pour diverses raisons. L’objectif c’est donc de respecter le programme initial et de partager encore plus notre expérience avec WordPress.

Explorer de nouveaux horizons

Comme je l’avais dit le mardi dernier, bien que je vais toujours rester dans l’écosystème WordPress en 2020, je vais explorer de nouveaux aspects de la chose; hormis le côté développement. Je ne peux pas beaucoup en parler maintenant, mais je le ferai bientôt, promis.

Voilà. Bonne chance Justin :).

2019, le bilan de l’année

Cet article n’est pas prémédité. Je n’ai jamais planifié de l’écrire. Il peut donc prendre fin plus rapidement ou brusquement qu’on ne l’espère d’un bilan d’une année entière.

L’année des inattendus

Je pense que s’il y a un mot que je peux mettre sur l’année 2019, c’est inattendu. En effet, je ne pouvais absolument pas prédire que je serai là où je suis actuellement en début d’année. Je pouvais encore moins prévoir ce que je fais actuellement.

Disons que dans mes espérances (passives), je me voyais dans un tout autre domaine, en train de faire ou d’apprendre des choses complètement différentes.

Je suis particulièrement fier de ce que j’ai accompli durant cette année. Et encore plus reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont donné ma chance et ont cru en moi à diverses étapes de mon parcours.

WordPress, encore plus de WordPress

Cet inattendu dans mon parcours de 2019, c’est principalement WordPress. Bien qu’il occupait déjà une place, et une grande dans mes activités, il en a encore pris beaucoup plus. J’ai vraiment appris beaucoup de cet outil durant l’année, ainsi que rencontré de nombreuses personnes grâce à lui.

J’ai exploré de nouveaux horizons, occupé des positions avec de très hautes responsabilités en contribuant à ce CMS qui propulse pas moins de 35% des 1 millions de site les plus populaires dans le monde.

WordPress, encore plus de WordPress

Non, ce n’est pas une répétition. Pour l’année qui viendra, je vais travailler encore plus avec WordPress. Alors que jusque là, je ne me suis focalisé que sur l’aspect développement du CMS, j’explorerai de nouvelles sphères, dans des rôles plutôt variés.

J’espère en apprendre beaucoup plus.

Beaucoup plus d’ « humain »

Alors que j’ai énormément travaillé sur le plan professionnel en 2019, le côté humain et relations humaines était plutôt catastrophique. Ouais, carrément. Je compte corriger cela dès demain, donc l’année prochaine. La nature même et les conditions de ma vie professionnelle vont d’ailleurs beaucoup favoriser cela.

J’espère pouvoir en parler beaucoup plus dans les prochaines semaines.

Me, Myself and I

En me concentrant beaucoup plus sur le travail l’année dernière, j’ai totalement fait fi de MOI. J’ai dû faire des privations, consentir à des concessions et à moult sacrifices au détriment de mon bien-être personnel.

Cela aussi je compte bien le corriger dès les prochains jours (en fait, j’ai déjà commencé).

Voilà c’est tout pour aujourd’hui. Comme prévu ça s’arrête brusquement. Je suis particulièrement content d’avoir commencé les #DailyNotes il y a quelque mois; cela me permet d’écrire cet article sans en faire trop. Une note comme celle de tous les jours.

Bye Justin. On se revoit l’année prochaine, demain.