Je juge beaucoup trop facilement

Malgré les bons discours que je raconte sur ce blog sur l’humanité, les bonnes habitudes, et tout je me rends compte que je juge les gens beaucoup trop facilement.

Je me surprends parfois à me faire des réflexions tout bas juste après avoir rencontré ou parlé avec une personne. Ce changement, je l’ai progressivement remarqué au fil des mois; et maintenant, j’ai l’impression qu’il est toujours présent.

C’est plutôt une surprise parce qu’à ma connaissance, un an auparavant, je ne me souviens pas faire cela.

J’espère vraiment trouver la raison de cela et y remédier.

Suis-je vieux jeu ?

J’ai 21 ans, et parfois, j’ai l’impression de ne pas être « à la page », d’être vieux jeu.

Ça reste qu’une impression. Mais dernièrement, beaucoup de situation m’ont poussées à y penser (passivement) assez pour écrire là-dessus ce soir.

Bien sûr il se pourrait que ce soit dû au fait que j’ai des centres d’intérêts peut être atypiques. Ou que je ne comprends pas assez ceux des autres.

Je vais essayer de ne plus y penser, et de juste profiter des moments que j’ai la chance de vivre chaque jour.

Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

J’ai presque fait un accident aujourd’hui. J’étais sur un Gozem et je revenais de ma pause.

La scène a pris à peine 1 seconde. Une très, très longue seconde. En ce laps de temps, j’ai pensé à plein de trucs. Vraiment beaucoup de trucs. J’ai imaginé plusieurs scénarios de ce qui se passait.

Je pensais à ma mère, et à mes petites sœurs. J’ai été triste, et j’ai eu de l’espoir.

Notre cerveau va si vite. Encore plus dans les moments critiques. Les études qui révèlent qu’on n’en utilise qu’une infime partie des capacités ont bien raison.

Rework, réussir autrement

J’ai entendu parler de ce livre pour la première fois il y a un peu plus d’un an. Rework, réussir autrement. Un très bon livre.

Je l’ai acheté aujourd’hui. J’en ai lu une centaine de pages déjà, et je suis hyper content. C’est vraiment un super livre.

Un contrat de confiance implicite

Le seul fait que nous (personnes humaines) vivons entourées d’autres de la même espèce relève d’un contrat de confiance implicite; que nous faisons entre-nous.

Ainsi quand nous nous déplaçons, que ce soit à pied ou en voiture, nous faisons confiance aux autres humains; afin qu’ils ne viennent pas volontairement entrer en collision avec nous.

Nous nous faisons aussi confiance sur d’autres plans. Un individu, de son bon vouloir et sans aucune raison ne viendra (probablement) pas vous filer un coup de poignard.

Ce contrat de confiance est si trivial que nous en ignorons presque son existence.

Mais il est bien là. C’est un peu une sorte de code non écrit.

Pas la même vie

Je repasse depuis quelques jours le titre « Pas la même vie » de Médine, Kery James et Youssoupha. J’écoute ces rapeurs depuis plusieurs années maintenant, et j’aime bien leur musique à tous les trois.

Et oui, c’est clair que chacun d’entre nous a des expériences, des vécus, des situations différentes. Et nous devons apprendre à accepter les autres, leurs actions, en nous rappelant qu’on n’a pas la même vie.

L’asymétrie d’information, autrement

En première année de statistiques appliquées, on a appris la notion de l’asymétrie d’information, autrement. C’est la situation dans laquelle les parties prenantes d’une activité ne disposent pas toutes de la même information par rapport à cette activité.

La notion est initialement pertinente en économie. Je pense toutefois qu’elle s’applique aussi dans la vie courante, les relations professionnelles, ou humaines. Des situations non strictement économiques.

En économie, l’asymétrie d’information est souvent provoquée, ou issue de négligences. Dans les autres situations citées plus haut, elle pourrait être le fait de facteurs culturels.

Ainsi, on peut penser au fait qu’un aîné n’est pas tenu de révéler tout ce qu’il sait à un jeune; même quand cela concerne cette dernière. Où qu’un supérieur hiérarchique « n’a pas de compte à rendre » à une personne sous sa responsabilité. Même quand ces « comptes » relèvent d’informations utiles qui méritent d’être partagées.

Juger trop vite

C’est frustrant d’être jugé trop vite, sur des apparences ou sur un coup de tête.

Et personne ne devrait avoir à subir cela.

Apprendre à sourire

Je me suis pris en photo hier matin. Puis j’ai gardé les photos que j’ai prises. C’est tellement rare que je fasse ça, que je suis moi même surpris de les avoir gardées.

Bref, ce n’est pas le sujet de cette note.

Le sujet, c’est plutôt que j’ai posté plus tard dans la journée la photo dans mes stories WhatsApp. Et là, plusieurs, mais vraiment plusieurs personnes m’ont demandées de sourire un peu plus.

Et là, je me suis rendu compte que je ne sais absolument, alors là absolument pas sourire. Ou plutôt, je ne sais absolument pas sourire quand je suis en face d’une caméra.

Ce que je veux dire, c’est qu’en face d’une caméra, ou même dans la vie quotidienne, je ne suis pas capable de produire un sourire sur demande. En fait, j’aurais pu intituler cette note Apprendre à sourire sur demande.

Les rares* photos de moi où je suis en train de sourire ou de rire ont été prises à mon insu.

Voilà celle que j’ai prise hier.

Apprendre à sourire

Et ici, au TEDx Ganhito en Novembre 2018.

Et celle là, pendant que j’enregistrais une vidéo pour un MOOC sur la science ouverte (l’image est extraite de la vidéo). Mon cher Tyck est l’excellent photographe qui m’a filmé ce jour là.

Ici, c’est au resto en début quand mon date m’a demandé (forcé ?) de sourire.

Vous voyez ?.


• Je déteste qu’on me prenne en photo. Vraiment. Quand la caméra est devant moi, j’ai comme le corps qui me gratte. Je ressens clairement un gêne. Et quand il y a d’autres personnes avec moi, je me mets systématiquement derrière.

Le peu de lignes qu’on a envie d’écrire

Le peu de lignes qu’on a envie d’écrire quand on est heureux devient un roman fleuve dès que le malheur vous frappe.

Il faut bien que la passion aille quelque part, et elle ne peut plus aller que là.

Votre souffrance doit servir à quelque chose.


J’ai retrouvé ces passages dans des notes personnelles que j’ai écrites il y a trois ans environ.

Je ne me rappelle plus très bien où je les ai entendues.

Je me rappelle exactement comment je me sentais quand j’écrivais ça.

Mal. Très. Et pour rien au monde, je ne veux revivre ça.