Fearing the virus ?

Fearing the virus ?

Je vis à Cotonou au Bénin. À l’heure où j’écris ces lignes, il y a deux cas officiellement confirmés d’infection au Coronavirus (COVID-19) dans le pays. Pourtant, l’atmosphère générale pourrait faire croire que tout se passe absolument bien.

On croirait presque qu’il n’y a jamais eu d’épidémie dans le monde, ou qu’il n’y a aucun cas au Bénin.

Dans cette situation, je me demande si c’est normal de ne pas avoir peur. Pas seulement du virus, mais aussi de la capacité des humains à ignorer les règles.

Alors qu’on recommande d’éviter les rassemblements, on voit des personnes se regroupant pour prétendument prier pour éradiquer le virus.

J’espère vraiment que nous prendrons conscience de la gravité de la situation, et que nous suivrons les règles de sécurité.

Dans mes prochaines #DailyNotes, j’essaierai de partager les différentes sources où on peut trouver des informations vérifiées et actualisées sur l’évolution du virus au Bénin.

Je ne suis qu’un zombie

Je ne suis qu’un zombie

Ça fait un peu plus de 6 mois que je travaille à l’ADSC. Aujourd’hui, j’ai pris ma première tasse de café depuis que je suis là. Juste pour illustrer à quel point j’ai pu le faire sans en prendre jusque là.

Par contre, là je crois que j’ai poussé mon petit corps à bout. J’ai dormi cette nuit pour ma durée habituelle; j’ai même fait 30 minutes de plus sur le lit. Mais je me suis réveillé aujourd’hui avec une énorme sensation de déconnexion de la réalité.

Comme un zombie ?. J’avais le sentiment d’être là, et pas là en même temps. Il me faut clairement me reposer plus.

Le corps humain est si fascinant

C’est génial de voir à quel point le corps humain peut comprendre, et s’adapter. C’est tout simplement fascinant.

Notre corps déclenche un mécanisme quand il sent qu’on l’a trop poussé à bout. Par exemple, lorsqu’on on manque cruellement de sommeil ou qu’on est extrêmement fatigué. Dans ces deux situations, il se met comme en mode veille.

Encore plus intéressant, notre corps est livré avec un système d’envoi de signaux sophistiqué et très efficace. Et c’est hyper intéressant de savoir les détecter et de les prendre en compte.

Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

Le cerveau humain est d’une telle vitesse !

J’ai presque fait un accident aujourd’hui. J’étais sur un Gozem et je revenais de ma pause.

La scène a pris à peine 1 seconde. Une très, très longue seconde. En ce laps de temps, j’ai pensé à plein de trucs. Vraiment beaucoup de trucs. J’ai imaginé plusieurs scénarios de ce qui se passait.

Je pensais à ma mère, et à mes petites sœurs. J’ai été triste, et j’ai eu de l’espoir.

Notre cerveau va si vite. Encore plus dans les moments critiques. Les études qui révèlent qu’on n’en utilise qu’une infime partie des capacités ont bien raison.

Le meilleur rappel que j’ai eu aujourd’hui

Dans l’aprèm aujourd’hui, pendant que j’étais à ma pause, je suis tombé sur un tweet très intéressant; qui m’a tout de suite interpellé.

En gros l’auteur du tweet dit ceci:

Si quelqu’un demande quelque chose, faites une pause et réfléchissez-y. Pouvez-vous vous le permettre ?

S’ils veulent une réponse rapide, alors la réponse est non ! J’ai besoin de plus de temps pour y réfléchir.

Ne dites pas toujours oui parce que vous avez peur de ce qui pourrait arriver ou parce que vous voulez que les gens vous aiment.

Respirez

J’ai trouvé ce tweet tellement en relation avec certaines de mes aventures personnelles que j’ai écrit plusieurs stories sur WhatsApp pour en parler. Je résume ici ce que j’en ai pensé.

Parfois, les gens vous demandent des choses qu’ils ne vous demanderaient pas normalement; parce qu’ils savent que vous avez l’habitude de dire oui à tout. Et puis tu te retrouves à faire le travail de tout le monde; au point où tu n’as même plus de temps pour toi même.

Même si j’en ai la volonté, je ne peux pas donner une réponse positive à toutes les demandes que je reçois.

Ce n’est juste pas viable pour ma propre santé.

Regardez : si vous êtes si occupé que vous voulez que d’autres fassent certaines de vos tâches à votre place, ne pensez-vous pas que ces gens sont aussi occupés que vous ?

Pire encore, c’est quand, en plus de profiter de vous, certaines personnes sont prêtes à vous exploiter juste pour obtenir ce qu’elles veulent. C’est ce que j’appelle des relations toxiques et je me promets d’en sortir le plus vite possible.

Être une personne jeune et compétente ne signifie pas que vous êtes à la merci du premier venu.

Je ne veux plus qu’on abuse de moi. Je ne veux plus qu’on se foute de moi. Je ne veux plus être victime de discrimination en raison de mon jeune âge.

Ma réponse par défaut aux demandes a toujours été « oui, je verrai » et cela a toujours été une de mes faiblesses; et cela doit prendre fin.