Sur l’espace dans les relations amicales

Sur l’espace dans les relations amicales.

Une chose que j’ai apprise avec le temps (et aussi à mes dépens) c’est que dans toutes interactions humaines, on doit se donner de l’espace.

C’est encore plus valable pour les relations amicales. Parce qu’il peut arriver qu’on parte sur le postulat de « la mise à disposition » implicite de l’autre, au nom de l’ « amitié ». Et ça ce n’est clairement pas une situation qu’une personne a envie d’expérimenter.

Une personne m’a dit une fois que les relations humaines, c’est des compromis, des « contrats ». Ça peut sembler très carré, mais d’après mon expérience, ça a le mérite d’éviter pleins d’écueils..

Une forme nouvelle d’acceptation sociale ?

Une forme nouvelle d’acceptation sociale ?

Quand on y pense, avec internet et les réseaux sociaux, c’est tout un univers qui s’est construit. Et cela autour d’un certain nombre de « récompenses » virtuelles.

Les publications peuvent être aimées, les tweets retweetés. On peut mettre des réactions sur des images ou encore partager des vidéos. Il m’arrive de me demander si tout ceci n’est pas vain, objectivement.

À priori un « like » sur une photo ne prouve rien. Pas que l’internaute derrière son écran cautionne le message transmis par la photo (si message il y a).

Je pense plutôt qu’inconsciemment nous sommes à la recherche d’acceptation sociale. Nous voulons faire partir d’un groupe, d’un courant d’opinion, d’un cercle, etc…

Et ma foi, les réseaux sociaux ont su créer ces bulles où nous nous donnons cette illusion.

La malédiction de la connaissance

La malédiction de la connaissance.

Dans une note précédente, je mentionnais la « bulle » dans laquelle on peut se retrouver au fur et à mesure qu’on se spécialise dans une discipline. Une telle situation peut amener à supposer un niveau de connaissances / d’informations de nos interlocuteurs qui est biaisé.

Je suis tombé hier sur une expression qui illustre très bien cet état de choses: La malédiction de la connaissance. J’ai trouvé cette expression dans ce guide sur comment écrire de la documentation par l’équipe de Vue.js.

D’après Wikipédia:

La malédiction de la connaissance (en anglais curse of knowledge) est un biais cognitif qui survient lorsqu’une personne, communiquant avec d’autres personnes, suppose inconsciemment que les autres ont les mêmes connaissances pour comprendre.

Par exemple, dans une salle de classe, les enseignants peuvent avoir de la difficulté pour enseigner à des novices car ils ne peuvent pas se mettre à la place de l’étudiant. Un brillant professeur ne se souvient plus des difficultés qu’un jeune étudiant rencontre lors de l’apprentissage d’une nouvelle matière.

Wikipédia – Malédiction de la connaissance.

Après des discussions récentes avec des personnes qui ne sont pas de mon domaine, je me suis rendu compte que j’étais en plein dans ce biais là. Et pas qu’un peu.

C’est donc de mon devoir (et de celui de toute personne) de se détacher de cette « malédiction ». La méthode la plus aisée que j’ai trouvée pour faire cela, c’est demander. Demander. Ne pas supposer, mais demander.

Est ce que les autres apprécient ?

Ce soir, je suis sorti faire des achats dans une boutique près de ma maison. La personne s’occupant de la boutique était une jeune fille.

Il y avait deux personnes qui sont venues un peu après moi, et qui apparemment voulaient acheter beaucoup d’articles. Ces deux personnes parlaient en élevant fort la voix, criaient presque sur la vendeuse; et visiblement, gênaient les autres clients.

Et ils justifiaient leur attitude autoritaire par le fait qu’ils font plus d’achats que les autres clients, et que cela leur donnait le droit d’agir ainsi.

A mon avis, la vendeuse n’a pas apprécié leur comportement. Mais elle n’en a rien dit. Je suppose parce que « le client est roi » comme on dit.

Ce que je me demande, c’est est ce que ces deux personnes savent que la vendeuse n’a pas apprécié leur comportement ? Est ce qu’ils savent qu’ils la mettent dans une situation où elle ne pourra pas manifester son mécontentement, et sera obligée de les supporter ? Pour eux, il n’y a peut être pas de mauvaise intention derrière, mais il n’en demeure pas moins que c’est une situation que la vendeuse aurait préféré éviter.

En y réfléchissant, je me rends compte qu’il m’est possiblement arrivé d’agir ainsi. Et je suis coupable pour ça. Que je l’ai fait inconsciemment ou pas.

Il faut que l’on (moi y compris évidemment) puisse comprendre que nos actes affectent notre entourage. Positivement ou négativement. Et agir de façon correcte.

Keeping in touch despite the discomfort

Keeping in touch despite the discomfort

Have you ever felt uncomfortable with a person? Not necessarily resentment or anger, but rather discomfort.

And how do you keep in touch despite the discomfort?

Il ne respectent pas (ou plus) le contrat

Il ne respectent pas (ou plus) le contrat.

J’écrivais ici une fois qu’en tant que personne humaines, nous vivons sur la base d’un contrat non explicite avec les autres individus de notre espèce. C’est un contrat non écrit; qui garantit qu’une personne n’en attaquera pas une autre dans la rue du moins sans raison.

Mais j’ai de plus en plus l’impression que certains individus (de nombreux en fait) ne respectent pas ce contrat. Il s’en suit un sentiment d’insécurité qui plane sans jamais se manifester concrètement.

C’est comme une épée de Damoclès, mais dont la cible et la destination sont contrôlés par ladite cible elle même.

Je juge beaucoup trop facilement

Malgré les bons discours que je raconte sur ce blog sur l’humanité, les bonnes habitudes, et tout je me rends compte que je juge les gens beaucoup trop facilement.

Je me surprends parfois à me faire des réflexions tout bas juste après avoir rencontré ou parlé avec une personne. Ce changement, je l’ai progressivement remarqué au fil des mois; et maintenant, j’ai l’impression qu’il est toujours présent.

C’est plutôt une surprise parce qu’à ma connaissance, un an auparavant, je ne me souviens pas faire cela.

J’espère vraiment trouver la raison de cela et y remédier.

Un contrat de confiance implicite

Le seul fait que nous (personnes humaines) vivons entourées d’autres de la même espèce relève d’un contrat de confiance implicite; que nous faisons entre-nous.

Ainsi quand nous nous déplaçons, que ce soit à pied ou en voiture, nous faisons confiance aux autres humains; afin qu’ils ne viennent pas volontairement entrer en collision avec nous.

Nous nous faisons aussi confiance sur d’autres plans. Un individu, de son bon vouloir et sans aucune raison ne viendra (probablement) pas vous filer un coup de poignard.

Ce contrat de confiance est si trivial que nous en ignorons presque son existence.

Mais il est bien là. C’est un peu une sorte de code non écrit.

L’asymétrie d’information, autrement

En première année de statistiques appliquées, on a appris la notion de l’asymétrie d’information, autrement. C’est la situation dans laquelle les parties prenantes d’une activité ne disposent pas toutes de la même information par rapport à cette activité.

La notion est initialement pertinente en économie. Je pense toutefois qu’elle s’applique aussi dans la vie courante, les relations professionnelles, ou humaines. Des situations non strictement économiques.

En économie, l’asymétrie d’information est souvent provoquée, ou issue de négligences. Dans les autres situations citées plus haut, elle pourrait être le fait de facteurs culturels.

Ainsi, on peut penser au fait qu’un aîné n’est pas tenu de révéler tout ce qu’il sait à un jeune; même quand cela concerne cette dernière. Où qu’un supérieur hiérarchique « n’a pas de compte à rendre » à une personne sous sa responsabilité. Même quand ces « comptes » relèvent d’informations utiles qui méritent d’être partagées.

Juger trop vite

C’est frustrant d’être jugé trop vite, sur des apparences ou sur un coup de tête.

Et personne ne devrait avoir à subir cela.