Can’t wait mummy

Une longue année s’est écoulée depuis que j’ai vu maman pour la dernière fois. Dans une semaine, à pareille heure, je serai probablement en route pour Parakou.

Je ne puis m’empêcher d’imaginer comment ça va se passer quand je rentrerai. J’ai déjà un scénario en tête.

Normalement, on devrait être à Parakou aux alentours de 4h du matin. Une fois arrivé à la maison, j’appelle papa qui vient m’ouvrir. On se salue brièvement (Va t’il me prendre dans ses bras ? ? On verra bien).

Mes petites sœurs seront probablement en train de dormir.

Je dépose mes valises, et direction la chambre de mummy. Je toque légèrement. Elle ne va probablement pas se réveiller. J’ouvre, j’entre, je marche sur la pointe des pieds et je m’assieds sur le bord de son lit. Elle se retourne et s’étire, mais ne se réveille toujours pas.

Je lui tapote légèrement la main pour la réveiller, et je fais mon plus beau sourire. Elle ouvre lentement les yeux, me regarde, les frotte pour s’assurer qu’elle ne rêve pas.

Là, elle se lève en sursaut, saute autour de mon cou, et me fait ce gros câlin qui me manque tellement. Et elle s’écrie : Mon mari est rentré. Elle s’arrête pour me contempler, met ses mains sur ses hanches et dit : « Tu as grandi hein. Mais tu es bien maigre dis donc. Tu ne manges pas à Cotonou ? (j’aurais fait ma mine furieuse si c’était quelq’un d’autre, mais à toi maman, je pardonne tout) ».

Après, elle voudra probablement que je lui raconte sur le coup tout. Et là je fais ma tête et ma moue de gros bébé : « Tu sais mummy, le voyage a été long. Et je suis fatigué. Je vais me coucher ». Pas que j’ai pas envie qu’on parle hein, mais il faut quand même que je me fasses un peu désirer nan ?.

Allez, c’est tout. J’ai trop hâte mummy. Tu me manques tellement ❤️.

Est ce que je stagne ?

Depuis quelques mois, j’ai l’impression d’en être à un point mort. Je crois avoir perdu au fil du temps l’excitation que je ressentais à faire ce que je fais.

Certes je continues d’être très passionné par mon job (enfin, mon domaine de compétences principal), mais je ressens clairement que j’ai envie de plus. J’ai besoin de plus.

J’ai envie de challenges nouveaux, excitants. J’ai besoin de ressentir à nouveau ce plaisir de créer. Par dessus tout, j’ai envie d’étendre, d’élargir mon « scope ».

Au cours des mois, j’ai essayé plusieurs trucs. J’ai tenté de m’approprier d’autres technologies, d’apprendre de nouvelles compétences autres que la programmation et le développement.

Je ne saurais dire si je suis juste las, ou si j’ai besoin de changer d’environnement.

Mon top trois de cette journée

Il y a quelques semaines, une personne m’a demandé d’écrire chaque soir trois moments intéressants que j’ai eu dans ma journée, et dont j’aimerais me souvenir. C’est vraiment un excellent exercice.

Aujourd’hui, je porte cette note depuis mon journal. Voilà donc mon top trois de la journée.

Charlène m’a appelé par mon prénom. Depuis hier qu’elle a commencé ça. J’aime bien aussi quand elle m’appelais François, ou Olivier, ou Jean-Luc, ou encore Saucisse ?.

Kike est venue toute effrayée à mon bureau (enfin, j’exagère un peu) à propos d’une erreur sur un de nos sites. Elle s’est rendue compte plus tard que c’était pas vraiment une erreur. C’est pas très drôle dit comme ça, mais ça l’était vraiment. « This is freaking weird » qu’elle a dit ?.

Regarder Mohamed dessiner. Je ne le connais que depuis quelques mois, mais il a clairement du talent. Et c’est super de le voir l’exprimer.

Sans pressions

Image en avant par MI PHAM on Unsplash


Les pressions, le stress qu’on peut ressentir dans la vie quotidienne ne sont pas forcément dus à une charge élevée de travail. Pas forcément non plus à cause de problèmes personnels ou autres.

Il arrive que nous nous mettons nous même de la pression, sans que cela ne soit toujours nécessaire.. Et celle ci nous donne l’impression que nous sommes toujours dans des situations critiques.

La vie, c’est long. Vivre c’est beau. C’est important de prendre les choses du bon côté. D’apprécier chaque moment, à sa juste valeur, qu’il soit bon ou pas.

Il fait beau aujourd’hui ☀

Il fait beau aujourd’hui ! C’est une phrase que je prononce intérieurement chaque matin quand la journée s’annonce ensoleillée. Et si tu regardes mon visage en ce moment, tu y verras un large sourire tout bête ?.

C’est que mon humeur est largement influencée par la météo chaque jour. Les matins de pluie, je suis généralement d’humeur ronchonne, limite agressif.

Les jours où un beau et doux soleil culmine dans le ciel ?, c’est totalement le contraire. Je deviens extrêmement heureux, sans raison particulière, souriant à tout va; comme un enfant à qui on vient de donner un nouveau jouet.

Et aujourd’hui est un de ces jours. Il fait beau, et je suis heureux ☺.


Quand je suis hyper content comme aujourd’hui je regarde des photos d’endroits que j’aime, où j’aimerais aller, ou bien où je suis déjà allé. Aujourd’hui, c’est Disneyland Paris.


Photo mise en avant prise par moi, en Septembre 2018 à Natitingou.

Oui, j’aime aussi les jolies fleurs.


I choose Happiness ?

It can happen that we put certain things before our personal happiness. It can be a job, friends, extra-professional or school activities, etc….

For a long time I just « ignored » the notion of my personal satisfaction with the pretext that other things didn’t leave room for it.

After going through phases of intense doubts, questioning and burnout, I understood that it is useless to neglect one’s well-being to the detriment of other activities and/or people; to which one could not even devote oneself without being « good ».

So, here I am. For some time now,

I chose happiness.


While searching for the featured image of this post, I was thinking of my friend Karolle who is a BIG sunflower ? fan. And so positive and optimistic.

I’m very lucky to know you, Karolle. Thank you .


Featured image by Chastagner Thierry on Unsplash