Using Open Science tools to solve agriculture issues

From April 13 to 15, 2018, the city of Kumasi in Ghana hosted Africa Open Science & Hardware, a science and open hardware summit. The Open Science Blog was represented at this summit. It was on this occasion that we met Freda Yamorti Gbande, a young Ghanaian activist actively using the tools and principles of open science in agriculture in her country.

Open Science Blog: Hi, Freda. Can you tell us about yourself, about your school carrer ?

My name is Freda Yamorti Gbande. I had my senior high school education at St. Mary Senior High School in Accra. I studied General Science and went on to the University of Ghana where I read biochemistry, cell and molecular biology. I’m currently working with a dairy farm, located along the Adenta – Dodowa stretch also in Accra.

Open Science Blog: Good. Now, can you please tell us how you discover the Africa Open Science & Hardware Summit, and why you decided to attent this event ?

I found out about the Open Science and Hardware Summit through the internet. I was Googling opportunities that would help me in my career; and then I saw this and decided to apply. I thought it was a great opportunity for my career advancement as a recent graduate. I felt that being amidst individuals of different levels of expertise from diverse cultures was a good way to learn as well. So I felt that coming into a gathering where people from across the globe, people who are aware in these areas of science I’m working in, people who have started their own project, people who are helping mentor people, will be benefit for me. It will be a great opportunity to come here and learn and also to share what’s my ideas were.

Open Science Blog: During the AfricaOSH summit, you presented a project you’re working on in the agricultural field in Accra. What is this project, and how is it going on ?

So at the moment I’m kindly working with a dairy farm, located on Dodowa stretch and some of the challenges that we face are due to lack of funding and then lack of modern technologies. Challenges in the field of agriculture can be reduced if conventional methods would be improved. Modern technologies can be replicated and tailored to solve our problems; research conducted and documented can be use to improve processes that are employed. I believe the challenges confronting the agriculture sector, industries and the environment in our parts of the world can be managed through collaborations and bold thinking.

Open Science Blog: What are your words for young Ghanaian and African youth in general; about the challenges they should meet for the development of your country and of the continent ?

I encourage young Africans, I encourage young Ghanaians to look into agriculture. The kind of effort, the kind of time and resources that we put into drug discovery, we can also put them into other aspects of research in agricultural field. So that, we won’t waste the food products we get for our farm. Finally all this will come together to make agriculture a better one and also to give employment local farmers, give employment to other people. And also to develop the country, develop the economy; so that we can also be powerful as other continents across the globe.

Open Science Blog: Thanks very much Freda.

À la rencontre de Koné Safièta, jeune leader du libre accès.

Le mouvement de l’Open Science prône avant tout un accès aux connaissances et aux ressources éducatives sans distinction d’origine, de sexe ou de race. Toutefois, dans ce processus d’acquisition du savoir, certaines personnes éprouvent, pour une raison ou pour une autre, des difficultés à bénéficier des mêmes avantages que les autres.

Il y a alors des hommes et des femmes qui luttent et œuvrent pour la promotion du libre accès au savoir. Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de l’un de ces leaders du libre accès.

Suivez-nous donc tout au long de cet entretien.

Open Science Blog : Bonjour Safièta. Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre domaine d’activité à nos lecteurs ?

Safièta Koné : Bonjour. Moi c’est Madame Koné Safièta.
Je suis une assistante sociale ; je suis également étudiante en fin de cycle de licence en sociologie-anthropologie à l’Université Abdou Moumouni de Niamey au Niger.

Open Science Blog : Alors, dites-nous, comment les ressources du numérique vous aident dans votre travail ? Quels impacts elles ont sur votre productivité ?

Safièta Koné : Les ressources du numérique m’aident beaucoup à faire des travaux de recherche ; en l’occurrence pour des recherches documentaires, des présentations, partager des documents et pour des analyses de données. Et quant à l’efficacité sur ma productivité, elle n’est même plus à discuter, elle est très palpable. On gagne beaucoup en temps et en crédibilité.

Par exemple, en tant qu’étudiante, je n’ai pas forcément besoin qu’un professeur me fournisse le cours. Je fais mes recherches, je trouve le cours, je le lis et je partage le document avec les autres étudiants de ma classe ou de ma section.

J’ai dans ce cadre un groupe WhatsApp de plus de cent étudiants de ma classe et de mon département où nous partageons les ressources de travail. En même temps, je renforce mes capacités quant à la maîtrise de l’outil informatique.

Open Science Blog : Quels sont alors les contraintes et obstacles que vous rencontrez ainsi que les personnes de votre milieu dans le domaine de l’utilisation et l’accès au numérique et de ses ressources ?

Safièta Koné : En ce qui les contraintes et les obstacles rencontrés, ils sont le plus souvent d’ordre techniques ; puisque je suis moi-même limitée dans mes recherches avec l’utilisation de l’ordinateur et du smartphone. Je suis donc perpétuellement en train de me former. Mon avantage est d’être entouré de personnes, d’étudiants, de familles et d’amis qui m’aident.

Par exemple, dans ma classe, en fin de troisième année de sociologie-anthropologie, je ne sais pas combien d’étudiants possèdent un ordinateur. Peut-être moins de la moitié des étudiants de la classe a un téléphone portable avec lequel ils pourraient faire des recherches.

Toutefois, dans le groupe WhatsApp dont j’avais parlé, tout le monde a un smartphone ; mais, il n’y a pas de connexion internet ou Wi-Fi à l’université. La connexion dont on peut disposer est de très faible débit ; cela rend vraiment difficile notre travail.

Les étudiants doivent donc s’abonner pour pouvoir accéder à internet, ce qui n’est pas toujours évident ; parce que nous sommes dans milieu où la plupart des étudiants manquent des moyens de base. Vous comprenez donc que pour des personnes qui n’ont pas ces moyens de base, le numérique devient un grand luxe; alors que c’est une vraie nécessité pour tout étudiant. En plus de tout ça, nous avons aussi des professeurs qui sont dépassés par la technologie; qui continuent à donner les cours d’une manière traditionnelle.

Open Science Blog : Pensez-vous que le mouvement de l’Open Science peut apporter des solutions aux problèmes d’accès au numérique en particulier pour les femmes de votre pays ?

Safièta Koné : Alors, pour ma part, cela fait trois ans que je vis au Niger, que je considère donc comme mon pays. Je dirai donc que mouvement de la science ouverte est un meilleur moyen d’accès au numérique. La science ouverte n’est pas seulement limitée au domaine académique. J’ai par exemple bénéficié d’une formation dans le cadre de ce mouvement sur le logiciel Zotéro à Cotonou avec l’APSOHA. Cela m’a permis d’affiner mes connaissances. J’ai pu découvrir ce logiciel qui est en accès libre et qui permet de faire des recherches, de constituer une bibliographie automatique ; une merveille !!

Donc être fille ou femme au Niger n’est pas chose aisée du tout, parce que nous sommes dans un milieu d’homme ; il faut donc se battre doublement. Mais, il y a des battantes, des curieuses, des audacieuses, des personnes motivées, qui, lentement mais sûrement font bouger les lignes.

Je vais dans ce cadre former très bientôt des filles, des femmes et même des garçons de mon groupe WhatsApp en WordPress et en Zotéro, et ces derniers vont relayer la formation à leur niveau. La gent féminine de mon groupe sera sûrement boostée pour renforcer ses capacités dans le domaine du numérique; avec ordinateur, téléphone ou sans. On ne demande pas vraiment de grands moyens pour ça, car on dit que là où il y a une volonté; il y a toujours une voie.

Open Science Blog  : Quelles actions pourraient-être menées pour améliorer l’accès et l’utilisation du numérique dans votre milieu ?

Safièta Koné : Comme actions qui pourraient être menées, moi je propose toujours les formations gratuites dans le domaine du numérique aux étudiants. Il faudrait aussi encourager les étudiants à partager leurs connaissances. Ne jamais se décourager ; parce qu’au Niger par exemple les gens ne partagent pas souvent leurs connaissances. Ils les gardent jalousement, du coup, ça ne fait pas avancer les choses.

En effet, plus on partage, plus on reçoit en retour et plus on se perfectionne et plus on a confiance en soi. Je pense donc vraiment que les formations gratuites et le partage d’informations pourraient vraiment être le moyen d’apporter un coup de pouce à la situation.

Open Science Blog  : Merci Safièta pour votre disponibilité.

Safièta Koné : C’est moi qui vous remercie.

Interview avec Mr Judicael Alladatin

Le mouvement de science ouverte vu par Judicael Alladatin

Aujourd’hui, l’Open Science Blog à le grand honneur de recevoir Judicaël Alladatin autour d’un sujet passionnant qu’est la science ouverte. Suivez nous tout au long de cette enrichissante entrevue.

Open Science Blog :  Bonjour monsieur Judicaël. Merci d’accepter de faire cette interview pour l’Open Science Blog. L’Open Science Blog est une plateforme qui a été créée pour faire la promotion de la science ouverte -vue comme une alternative au développement local durable- à travers ses différents outils.

Pour commencer, pouvez-vous vous présenter brièvement aux lecteurs de l’Open Science Blog ?

Judicaël: On m’appelle Judicaël Alladatin, je suis agro-économiste et socio-démographe. Aussi, je fais partie d’un mouvement de promotion de la science ouverte, et je suis enseignant-chercheur à l’Université de Parakou, à l’Ecole Nationale de la Statistique, de la Planification et de la Démographie.

Open Science Blog: Monsieur Judicaël, quelle est votre définition de la science ouverte?

Judicaël: La science ouverte est, par opposition à une science fermée, une peu comme son nom l’indique, ouverte, mais pas seulement. Il y a plusieurs caractéristiques qui permettent de reconnaître une science qui est effectivement ouverte.

D’abord, il s’agit d’une science qui permet de développer le plein potentiel des étudiants et des chercheurs, mais aussi, de faire contribuer à l’avancée de la science, des personnes qui ne sont pas traditionnellement reconnus comme étant du monde de la recherche. Il s’agit par exemple des paysans, qui ont des savoir-faire qu’on appelle des savoirs locaux. Et donc, dans une science ouverte, on ouvre les vannes vers ce genre de personne là afin qu’elles puissent aussi contribuer à l’avancée des connaissances.

La science ouverte, c’est aussi une science qui est partagée, qui n’est pas fermée à des individus, une science dans laquelle on n’a pas on n’a pas besoin d’être obligatoirement dans certains réseaux pour travailler. Donc, cette science, on la partage ; ce qui induit une certaine nécessité de l’internet pour pouvoir la divulguer à travers le monde, à travers toutes les couches. C’est aussi une science qui s’intéresse beaucoup plus aux problématiques qui sont rencontrées dans la zone où elles se développent.

Et donc, ce n’est pas des problématiques venues d’ailleurs ou qui sont inventées qu’on traite dans cette science-là. C’est en définitive une science qui permet réellement de répondre aux besoins de développement local dans le milieu où le chercheur ou la personne qui fait des travaux pour cette science se trouve.

Open Science Blog: Alors, comment est-ce que vous êtes arrivés à vous intéresser à ce concept de science ouverte ? Qu’est ce qui a été à la base de votre motivation ?

Judicaël: Ma motivation est en fait reliée à plusieurs choses. La première, c’est que j’ai beaucoup travaillé en agro-économie, il y a eu des résultats de recherche, et j’ai fait deux constats.

Le premier c’est qu’on va parfois sur le terrain pour faire certains travaux, et on constate malheureusement qu’il n’y a pas une forte désirabilité sociale. Ce qui signifie simplement que ce travail de recherche ne rencontre en réalité pas les problèmes qu’ont les individus dans le milieu dans lequel il a été effectué, mais que c’est plutôt suite à un financement ou suite à un intérêt particulier que cette recherche est faite.

Le second constat est que des recherches ont été effectuées, mais dont les résultats n’ont jamais servi à résoudre les problématiques par rapport auxquelles elles ont été effectuées.

Ces deux constats me mettent un peu mal alaise, car de cette manière, rien n’évoluera jamais ! Donc, résultats des recherches non appliqués, travaux de recherche non fondés sur les besoins de la population.

L’autre chose à la base de ma motivation est que j’ai fait le constat que dans d’autres pays, dans les pays sous-développés, on enseigne dans les cours l’utilisation de plusieurs logiciels, mais ces logiciels sont en majorité payants, logiciels que les étudiants ou même les écoles ou universités ne peuvent souvent pas s’acheter. Et on se contente donc de versions obsolètes qui ne sont pas actualisées, ce qui cause effectivement un problème. Alors que dans le même temps, il y a des logiciels libres, qui sont des outils de la science ouverte et qu’in aurait pu enseigner de façon parallèle et permettre que pour la réalisation d’une même tâche, si on ne dispose pas d’un logiciel payant, on puisse aller vers le logiciel libre correspondant.

Ça fait donc plusieurs constats qui ont été vraiment à la base de mon intérêt pour la science ouverte. J’ai donc essayé de m’y intéresser de plus près, d’abord au projet SOHA, dont l’un des objectifs était de faire des formations sur les logiciels libres. J’ai donc intégré ce réseau, et je suis devenu plus tard co-chercheur du projet SOHA.

Open Science Blog: En parlant de recherches effectuées, mais dont les résultats ne sont pas utilisés pour résoudre des problématiques, est ce qu’il y a de ces exemples dans notre pays ?

Judicaël:Oui, absolument. Entre 2008 et 2009, j’ai participé à un projet au niveau de l’INRAB, l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin, où ensemble avec un autre chercheur, des méthodes ont été établies afin de transformer les fruits de l’anacarde en alcool ; de l’alcool à usage médical et de l’alcool de consommation. La démarche de production a été mise en place, on est allé jusqu’à faire des tests à la DANA. Le projet a été certifié et on a fait des tests économiques pour voir ce que cela pouvait rapporter à la filière cajou.

Mais, jusqu’à ce jour, dans nos champs, les fruits de l’anacarde sont jetés, et n’ont aucune valeur, alors qu’ils pourraient être valorisés. C’est vraiment un exemple palpable de ce type de recherche là. Et même, dans mes souvenirs, lorsqu’on menait cette recherche, les producteurs étaient très intéressés. Ils ont même mis à notre disposition, dans la zone de Kokoro et de Ouèssè un espace, afin de pouvoir installer une unité de production, puisqu’ils pourraient ainsi vendre les fruits qu’ils jetaient d’habitude. Ce projet n’a jamais eu de suite.

Open Science Blog: Nous constatons que pour les pays en voie de développement comme le nôtre, il y a déjà des universitaires, des chercheurs qui mettent leurs compétences et connaissances au service du bien-être de la population. A votre avis, comment la science ouverte peut-elle réellement aider au développement durable de ces pays-là ?

Judicaël: Ce qui est central, c’est de premièrement transformer les universités ; il y a un besoin de réinvention totale de nos universités, car c’est la manière dont fonctionne nos universités qui est à la base du fait que les résultats des recherches ne sont pas exploités et du fait que les projets de recherche ne sont souvent pas arrimés aux besoins des populations. Pour résoudre ce problème, il faut de réinventer l’université à travers plusieurs actions.

Premièrement, il est important de démystifier l’université, car l’université est vue dans notre pays comme un univers inatteignable. C’est dans ce souci que d’ailleurs que le nom en langue Fon-gbé de l’université a été emprunté pour dénommer la boutique des sciences du Bénin : on l’a donc appelé ‘’Alavotodji’’. En effet, quand l’université est appelée dans cette langue ‘’Kplon Idji Alavↄ’’, cela pousse à croire que seules les personnes qui ont fait de longues étude qui ont accès à cette institution.

Mais, la science ouverte dit non à cette conception, elle considère l’université comme appartenant à tout le peuple. La démystification de l’université doit permettre de l’ouvrir à tout le monde, d’en faire un lieu où on partage la connaissance, où on discute de développement, plutôt qu’un lieu où on distribue tout simplement des diplômes.

Seconde chose, c’est qu’il faut qu’on installe des dispositifs qui permettent aux universités d’être directement inter reliés avec la population locale. Un des dispositifs possibles est, comme je l’ai dit tantôt, la boutique des sciences. C’est un dispositif qui permet d’interconnecter la population locale, les étudiants et les universités, tout cela, autour des problématiques du développement local.

Ce qu’on peut aussi faire, c’est la promotion, l’empowerment des étudiants; c’est eux qui vont plus réaliser des travaux qui concernent le développement local. Il faut déjà leur démontrer qu’ils en sont capables, car on est encore dans un système où l’étudiant est considéré comme ignorant à qui on enseigne tout. Il faut donc changer cette donne là et donner toutes les capacités à l’étudiant, afin qu’il soit à même d’inventer, d’être en relation avec le milieu local.

De plus, il faut également s’assurer que les travaux réalisés dans les universités soient arrimés avec les politiques au niveau national. C’est de cette manière qu’on s’assure que les résultats de recherche vont être exploités.

Dernière chose, c’est qu’il faut vraiment faire la promotion de la recherche-action participative. C’est une recherche dans laquelle, en même temps qu’on essaie de comprendre un phénomène, on met en place un dispositif pour régler le problème concerné. Il faut évidemment pour cela que les pouvoirs publics prennent quand même conscience de l’importance de la recherche pour le développement; cela afin d’apporter plus de moyens, plus de compétences, de ressources humaines aux projets.

Je prends l’exemple d’un certain nombre de laboratoires de recherche à l’Université d’Abomey-Calavi qui ne sont pas dotés de personnel, de ressources humaines en dehors des enseignants. Cela bloque un peu la capacité d’agir de ces unités de recherche là.

Open Science Blog: Alors, quand vous parlez de réinventer les universités, de les démystifier, cela restera le commun des phrases abstraites. Dans notre contexte, à l’Université de Parakou, quelles sont les actions concrètes que vous proposez dans le but de démystifier l’université ?

Judicaël: Je commence par donner l’exemple des colloques qui sont très souvent organisés sur des sujets comme la recherche sur le développement local où sont invités des enseignants, des chercheurs, des travailleurs d’institutions de recherche internationales.

Ces colloques sont vraiment une bonne manière de mystifier encore plus l’université. A ces genres de colloque, on doit retrouver les paysans qui font de la recherche tous les jours ; il faut donc intégrer ces acteurs dans les cercles de discussion, afin qu’ils partagent leurs expériences. C’est en les invitant à ce genre d’événement que ces acteurs pourront s’adresser directement à l’université s’ils ont plus tard des problématiques !

L’autre moyen de démystification des universités, c’est véritablement les boutiques des sciences dont la mise en place permet aux populations de poser leurs problèmes de développement à l’université. Et dès qu’un enseignant accepter d’intégrer ces problématiques dans ses priorités d’enseignement et de recherche, le lien se fait directement entre la population et le milieu universitaire.

Une autre action, réalisée dans certaines universités, est de créer des ‘’classes du soir’’ où les personnes ne remplissant pas les critères académiques pour intégrer l’université peuvent venir se faire former dans certains domaines, comme par exemple la gestion d’une entreprise privée.

A travers ces enseignements qui sont ouverts au public, on montre que l’université n’est pas un cercle qui est seulement réservé à des personnes ayant au moins le baccalauréat.

Open Science Blog: Pour finir, quel appel pouvez-vous lancer à la jeune génération de chercheurs et d’étudiants qui s’intéressent à la science ouverte comme moyen de développement local ?

Judicaël: S’il y a un appel que je peux les lancer, c’est de ne pas avoir peur de rentrer dans les réseaux, de demander à devenir membre de ces réseaux comme l’APSOHA . Nos jeunes doivent également participer aux activités, s’informer sur la science ouverte, mais aussi et surtout, prendre des initiatives. C’est cet appel que je peux lancer à cette jeune génération, qui a parfois tendance à attendre qu’on lui recommande telle ou telle action. Il faut inventer, prendre des initiatives.

Open Science Blog: Merci beaucoup Mr Judicaël pour le temps accordé et pour toutes ces informations.

Judicaël: C’est moi qui vous remercie.